Zoom sur un quart-de-tonaute #17
Voici venu le tour du plus grand charmeur de la scène bretonne actuelle, le latin lover des tierces médianes, le Casanova du si bémol : Ignacio !

C’est bien sûr en Argentine, son pays natal, qu’il s’imprègne des subtilités du tango à la guitare classique, jusqu’à ce qu’une trop grande proximité avec la fille du directeur du conservatoire le contraigne à l’exil. Il atterrit d’abord à Toulouse, où sa connaissance de la chanson romantique italienne lui permet d’obtenir un poste de pizzaïolo. Puis il monte à Paris et fait la connaissance d’une Roumaine… dont la (nombreuse) famille « l’invite » bientôt à se consacrer à la musique balkanique, ce qui l’oblige à ajouter des cases sur sa guitare.
Participant à de nombreux projets autour des musiques pas-de-chez-nous (Orfeï, Eléonore Fourniau… ) pour desquels on le voit même parfois tâter du oud, il ne délaisse pas pour autant le tango instrumental (La Grossa – Orquesta Tipica de la Maison Argentine). Ajoutons que Dame Nature l’a doté d’un bel organe de chanteur de bluegrass, qui lui vaut un certain succès après des danseuses de fest-noz… et l’inimitié durable des serveurs d’une taverne Lorientaise bien connue.
Zoom sur un quart-de-tonaute #18 At last but no least, voici enfin le moment de présenter le guide spirituel du collectif, champion de la bonne . . .
Zoom sur un quart-de-tonaute #16 Premier arrivé aux balances, dernier rendu à la buvette : tel est le sacerdoce de celui qui, contre vents, marées, . . .